la phrase du jour

"mon agenda ressemble de plus en plus à une partie de tetris, tu sais, quand t'as perdu."

le principal avantage d'une réunion, c'est que les gens sont tous réunis

merci à moumou.

poésie numérique, suite

et là, on comprend tout de suite mieux pourquoi il ne le trouvait pas efficace contre les mst

le retour du low cost

mieux que l'atelier pâte à modeler

important message de santé de la part d'un barman irlandais (résigné)

poésie numérique

décédé à vie

définition d'une vie sinistre

"votre avenir dans masterchef dépend de cette recette".

la passion de la finesse

des mesures concrètes pour une entreprise plus verte

revue de presse

merci (et encore bravo) à étienne.

banque et populaire à la fois

il n'y a pas si longtemps, l'ump a sorti un hilarant lipdub, dans lequel une ribambelle de ministres et de sous-fifres médiatiques chantaient leur détermination à changer le monde, entourés de jeunes de droite tellement bien sous tous rapports - et la caméra insistait lourdement sur ce point - qu'ils voyageaient en seconde classe malgré un pouvoir d'achat visiblement au-dessus de la moyenne. de prime abord, je n'avais pu m'empêcher de penser qu'étant au pouvoir (et donc théoriquement payés pour gérer le pays), ces gens auraient au moins pu avoir le bon goût de changer le monde sans nous imposer cette horreur, mais je dois avouer que ça m'avait finalement pas mal diverti. ce clip est une telle succession de moments de bravoure que l'incrédulité qu'il suscite parvient presque à occulter une question fondamentale : comment tous ces gens, bardés de conseillers onéreux, occupant des postes importants, ayant fait de longues études, et dont le métier, la politique, consiste d'abord à soigner son image publique, ont-il pu, comme un seul homme, imaginer un seul instant qu'il se trouverait quelqu'un pour trouver ça bien ?

ça commence très fort avec une phrase d'introduction dont la formulation grotesque masquerait presque le message désespéré ("le pire risque, c'est celui de ne pas en prendre", en gros, on est tellement dans la merde que faire n'importe quoi sera toujours mieux que ne rien faire du tout). le ton est donné : les intellectuels sont de sortie. ensuite, les choses vont crescendo. éric besson arbore fièrement un t-shirt ump en regardant la caméra droit dans les yeux. un "jeune populaire" (à ne pas confondre avec les "jeunes tout court" dont on entend par ailleurs parler dans les médias) brandit un marteau pour démontrer qu'on peut être ouvrier et de droite, et au passage justifier son épithète. david douillet pose entouré d'une colonie de jeunes étudiantes versaillaises en mode trop cool (t-shirts moches et pas de port du serre-tête ostentatoire), avec un type en maillot de l'équipe de france (quel veau, s'il avait su !). après, c'est encore plus rigolo : des jeunes font une sorte de chenille, tenant pour l'un une fleur en papier, pour l'autre un numéro de l'express (dont la couverture sur la mort de michael jackson doit contenir un subtil message politique qui m'échappe complètement, j'avoue), et pour le troisième un saxophone gonflable violet. on croit avoir touché le fond avec ce plan d'un plateau de scrabble sur lequel sont placés les mots "jeunes populaires yallah" (j'ai pas le courage de compter combien de points ça fait), mais le véritable coup de grâce est porté par le consternant jeu de mots final, "devenez populaire, rejoignez le mouvement" - qui, il faut le reconnaître, a au moins l'élégance de ne pas bêtement tutoyer le pauvre hère qui a eu l'idée saugrenue de subir tout ça jusqu'au bout.

le pire, c'est que le plus marrant dans tout ça n'est pas la vidéo en elle-même. non. ce qui m'a le plus fait rire, c'est le commentaire qui l'accompagne sur dailymotion, que je viens de découvrir et que je ne pouvais m'empêcher de vous copier ici. ce délicat mariage de langue de bois, de clichés éhontés, d'optimisme béat, d'une abyssale bêtise, et d'une vraie et touchante conviction que tout ceci est une bonne idée, à peine tempéré par cette étrange phrase défensive, "le projet a vocation à faire comprendre qu'il n'est nullement question de remettre en cause les libertés individuelles" (comme si cette crainte nous avait effleuré l'esprit), le tout dans un style pataud et laborieux, est un délice à côté duquel personne ne devrait passer. quel dommage que la splendide phrase de conclusion soit ternie par une si minable faute d'accord.

géographie, la suite (merci à denver le dinosaure)

j'ai pris un coup de vieux à carentan
je me suis fais un punch à rome
j'ai raté ma cible à la flèche
j'ai poussé le bouchon trop loin à liège
la tempête n'a pas épargné les riches à palaiseau
j'ai perdu mon job à limoges
les cochons ont la belle vie à pornic
on s'est moqué de moi à vannes
j'étais constipé à chinon
les promenades sur les rives sont dispendieuses à bergerac
je me suis fait insulter à tarascon
mes conditions de détention ne sont pas tops à aubagne
je n'ai vu aucun beau gosse à groslay
il n'a pas de femmes sveltes à grasse
je n'ai pas obtenu son approbation à dinan
j'ai vu un rasta au yemen

désolé, c'est facile

mais quand même, c'est drôle.

un peu de géographie

j'ai bu trop de bière à villepinte
j'ai mangé un mars à lyon
je n'avais plus faim à calais
je suis tombé malade aux contamines

on m'a pris pour un génie à douai
on m'a demandé l'heure à caen
j'étais obséquieux à tripoli
personne ne me trouvait drôle à paris

je me suis lancé dans des débats interminables à nancy
j'ai souscrit un forfait à orange
je me suis retenu à papeete
et j'ai pris une grosse averse à reims

je me suis laissé tenter à lille
j'étais tout près de la mer à bordeaux
j'ai fêté noel à rennes
j'ai tout perdu à toulouse

les élèves sont gâtés à la courneuve
les gens sont riches à bourges
la criminalité explose à dehli
mais on vit une éternité à milan

size doesn't matter

merci à alex g. pour le titre.

précision utile

la cantine, c'est plus ce que c'était

enfin un peu de tendresse

la minute faits divers : la langue française grièvement blessée suite à une violente altercation avec un logiciel de traduction automatique

la phrase du jour

"j'ai jamais honte de moi quand je suis en porsche."

braconnage en plein paris

la phrase du jour

"tout se passa très bien jusqu'à ce que ça finisse mal."

le ciné de josy

j'ai vu 2012, de roland emmerich. une ablation de la rate sans anesthésie eut été moins pénible.

activités douteuses

on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde (et surtout pas à l'aéroport)

josy se fait tirer le portrait

lady tomate est drole, jolie et sympa. vous l'adoreriez. en plus, elle dessine vraiment bien. et comme elle est sympa, elle a fait mon portrait, que je m'empresse bien évidemment, avec une fierté non dissimulée, de partager avec mes trois lecteurs et demi (estimation non scientifique réalisée d'après le manque d'assiduité sur les commentaires, manque d'assiduité qui commence à me vexer, soit dit en passant, à moins que mon lectorat ne soit exclusivement constitué des fameuses masses silencieuses si chères aux sociologues de plateaux télé). bref. et pis ce portrait, c'est aussi un bon prétexte pour vous enjoindre, chère masse silencieuse (il faut bien rêver, un peu), d'aller lire, de suite, son blog : www.ladytomate.fr