j'ai vu le dernier james bond. c'est l'histoire d'une sorte de croisement improbable et bodybuildé de thom yorke et de vladimir poutine sur la piste d'une mystérieuse organisation criminelle fourbe et cruelle dont tout est fait pour qu'on comprenne bien qu'elle a des intentions et des méthodes plutôt condamnables d'un point de vue éthique. du coup, y'a plein de courses-poursuites palpitantes aux quatre coins du monde sur à peu près tous les véhicules imaginables (dans le prochain, y'aura probablement une poursuite frénétique à dos de chameau au sahara), et une copieuse ration de trucs qui explosent. heureusement, les méchants sont toujours aussi nuls et tirent systématiquement à côté, bien qu'en possession d'un arsenal digne d'un vide-grenier pakistanais pour talibans en goguette. et puis bien sûr, la hiérarchie bureaucratique des services secrets met du temps à comprendre ce qui se passe et croit que james a pété un câble. à leur décharge, il faut bien reconnaître que notre ami est devenu un peu irascible (sans doute à cause du jet lag), ce qui se traduit par pas mal de morts non naturelles et par un manque total et inhabituel d'assiduité auprès de la gent féminine. tout se perd.
